lundi 1 décembre 2008

Ne nous laissons pas gâcher les fêtes !


2008 s’achève et ne fini pas de s’achever. Rien ne laisse présager que 2009 sera meilleur. Les medias n’arrêtent pas de nous marteler la tête à coup de crises, se délectant de chaque mauvaise nouvelle. La peur fait vendre. La peur a toujours bien fait vendre : les armes, les assurances et les journaux !

Moi je dis : STOP ça suffit !
Il faut bien se rendre à l’évidence que nous ne pouvons pas contrôler tout ce qui nous vient de l’extérieur. Notre impact personnel sur : le prix du pétrole, la crise du Darfour, la pollution en chine ou encore les règles commerciales aux États Unis qui ont permis une telle catastrophe économique et humaine, cet impact existe certes, mais il est réellement limité . Ceci dit en passant , quelle naïveté quand même de nos politiques de penser que le phénomène allait se cantonner au secteur de la finance ! C’est comme si je mettais un sparadrap sur une infection alors que tout mon système immunitaire est atteint !
Je pense que cette situation est une chance. Une chance d’abord pour pratiquer le lâcher prise par rapport aux facteurs extérieurs qui nous gouvernent et dont nous ne maitrisons pas ou peu l’origine. Mais c’est une chance aussi de réaliser, par contre, que nous avons la possibilité de choisir COMMENT nous réagissons à cette situation !

Lorsque je suis devant une situation difficile dans ma vie, quelque chose d’inconnu, des choses qui comportent des risques, des dangers… alors il y a différentes attitudes possible :
- Primo, je suis saisi de panique, je suis tétanisé ; alors je reste sur place, je ne bouge plus, je ne fais plus rien. Je vais au boulot (si j’en ai encore), je rentre chez moi en rasant les murs, j’évite les voisins, je me calfeutre, je fais des réserves, je n’achète rien de superflu : pas de fleurs, pas de massage, pas de champagne. Je reste devant ma télé et le journal de 20h devient ma seule réalité. C’est sans doute la meilleure façon de devenir la première victime.
- Deuxio : je fuis. Certes quand l’adversité devient trop grande et que j’ai tout essayé alors il faut se garder cette option : la fuite. Mais elle devrait être la dernière solution, car bien souvent les problèmes que je fuis ici m’attendent ailleurs puissance 10. Il ne faut pas oublier quand je fuis devant une peur mal connue, c’est comme un fantôme. Et un fantôme on le nourrit par la peur et la fuite, alors il devient de plus en plus grand et il nous suit partout.
-Tertio : il reste l’affrontement, l’action. Ce n’est pas du déni de réalité, mais c’est ma marge de manoeuvre à moi. Le choix de ne pas croire d’office ce qu’on me dit mais de faire et d’agir et surtout c’est ma LIBERTÉ de réagir par rapport aux éléments qui me sont imposés de l’extérieur. Quand j’affronte une peur, un fantôme en me mettant devant lui et en le traversant alors cela devient du courage, et le courage nourrit ma force et me fait grandir jusqu’à pouvoir bouffer le fantôme dans ma cuillère à expresso !.

Alors oui, je crois que cette crise est une chance. C’est une chance d’un point de vue mondial de réaliser que nous ne pouvons pas laisser les entreprises et l’économie s’autoréguler grâce à la sacro sainte loi du marché ! C’est une chance de réaliser que tout acte économique a une implication POLITIQUE (c’est ce que j’ai appris lors de mon premier cours d’économie au Lycée il y a quelques 20 années !). C’est pour nous une chance de choisir et d’élire des personnes dont nous espèrons qu’ils vont avoir assez de cran pour voter des règles qui risquent de limiter leurs propres pouvoirs au bénéfice d’une gouvernance politique européenne et mondiale.
Sur un plan plus personnel pour pouvoir affronter, il peut être bon de se renforcer aussi bien sur un plan physique, mental que social.
D’abord, il me parait sain de continuer à sortir et rencontrer ses voisins, ses amis, sa famille, car soit nous risquons d’avoir besoin d’eux encore plus ou alors c’est eux qui risquent d’avoir besoin de nous ! Dans ce cas, il vaut mieux bien les connaître et savoir à qui l’on peut donner notre confiance. C’est une chance alors de se relier avec des valeurs saines comme, le partage et l’amitié.
Tout autant qu’il faut commencer ou continuer de s’occuper de notre corps pour renforcer nos forces immunitaires. Préparer et entretenir notre corps c’est aussi faire que notre esprit soit plus présent, plus résistant.
Parallèlement, il est bon de se muscler mentalement et moralement pour ne pas succomber à la facilité de la procranisation, l’isolement, la peur des autres, les attaques de paniques, la fuite, bref : la déchéance mentale, physique et sociale.

Certains nous disent ‘Vous savez vous allez droit à la faillite les gens vont économiser sur le superflu’. Nous sommes convaincus que c’est bien le contraire. Car justement ce que nous faisons c’est de travailler sur l’ESSENTIEL ! Notre travail, c’est de créer des liens entre le corps , l’esprit et entre les gens. En travaillant sur les sens nous mettons de l’essence dans le moteur des activités de nos clients. Parfois même il arrive que nous donnions du sens à la vie des autres et à la nôtre.
Donc si vous aussi vous croyez en nous, en ce que nous faisons et comment nous le faisons… alors n’hésitez pas à parler de nous autour de vous !

A nous, Nathalie, Laurence et moi Christof de vous dire MERCI.
Merci de continuer à croire en nous car c’est cela notre force. C’est vous qui nous donnez l’énergie de continuer tous les matins sur ce chemin difficile, plein d’incertitudes, mais aussi plein de bonnes surprises et de joie. Nous serons là aussi en 2009 et avec votre soutien encore pour de nombreuses années et pour de belles aventures.
Nous vous souhaitons de fêter Noël de plein cœur et de vous laisser glisser avec joie et exubérance dans cette nouvelle année 2009 que nous affronterons sereinement ensemble.
Merci encore.Christof

lundi 24 novembre 2008

Article Marche Afghane

Marche Afghane & Marche Consciente

‘La meilleure façon de marcher….’

Alors qu’il y a 10.000 ans nous nous déplacions entre 10 et 20kms par jour pour la cueillette, la chasse et/ou la fuite, la question : je dois bouger pour faire du bien à mon corps ne se posait sans doute pas. Cela devait être une simple question de survie. Je vois mal un homme des cavernes se dire : « tiens si je piquais un petit sprint pour échapper à cet ours qui me poursuit ! » ; ou encore « Chérie ! Je sors faire un petit jogging pour essayer d’attraper la gazelle que j’ai blessée tantôt. Prépare déjà le barbecue ! »
‘Blague dans le coin’, je pense que à ce moment là nous ne nous posions aucune question car nous étions tout simplement, pleinement présent à nos activités : en pleine conscience. Ne nous ne faisions aucune distinction entre l’action que nous menions et nous-mêmes.
Sans doute que si un grand reporter d’aventure avait pu tendre un micro à notre ancêtre en pleine chasse, lui demandant ce qu’il faisait, ce dernier n’aurait pas compris la question car il ne faisait rien de spécial….il était tout simplement ‘LA CHASSE’..il était l’action. Je ne sais pas à quel moment de notre évolution nous nous sommes dissociés de ce que nous faisons. J’en veux pour preuve les indiens KOGIS de Colombie, qui ont su préserver leur culture précolombienne depuis des millénaires. Ces Kogis ne font aucune distinction entre eux, leur action et leur environnement. Quand ils marchent sous la pluie, ils ne disent pas : « je marche sous la pluie » ; non, ils disent « je suis pluie ». Ils ne disent pas non plus : « je suis sur l’arbre », mais : « je suis arbre ». Et quand ils observent un coucher de soleil, ils ne disent pas ’Ah ! Quel joli coucher de soleil ont a ce soir !’ ; Non, ils l’accueillent, le reçoivent, le vivent… ils sont alors ce coucher de soleil ! Y punto ! Sans le nommer.
Nommer, oui, nous avons aussi cette fâcheuse tendance à nommer, étiquetter, cataloguer et classer les choses : « J’ai fait une rando de 15 kms aujourd’hui…. J’ai été au Kenya et j’ai vu 3 éléphants, 15 gazelles, 4 lions, 5 girafes et j’ai tout sur mes pixels. J’ai été au Tibet à Lhassa et j’ai vu des tibétains, des yaks et des montagnes…J’ai fait le Mont Blanc cette été (content que tu sois ‘reviendu’ !). Quand des amis, en toute bonne fois, m’énumèrent leurs exploits touristiques, j’ai parfois une petite voix au fond de moi qui crie :’ So What ?!?’ Ça me fait une belle jambe ! Moi, j’aimerais plutôt savoir ce que tu as vécu ?, ce que tu as ressentis ?, des émotions ? , des couleurs ?, des rencontres ? , des moments de vie …y a t’il eu un échange ? T’es tu reposé ? Souvent, il me semble que les voyageurs reviennent épuisés car ils ont dépensé leur énergie à emmagasiner ce qu’ils voient au lieu de vivre le moment ; d’être présent à leur voyage…d’être leur voyage. Un beau voyage, une belle rencontre devrait se lire dans nos yeux, faire briller nos pupilles, faire vibrer notre être !

Il semble que nous fassions, par contre, une exception quand il s’agit de la profession que nous exerçons : je suis médecin, je suis avocat, je suis banquier, je suis chômeur... Nous portons la casquette et l’aura de notre profession au-delà de l’activité elle-même. Lors d’une soirée, il nous est parfois difficile d’échapper aux divers ressentis lorsque nous rencontrons quelqu’un qui nous dit qu’il est chirurgien, juge, ministre, sage-femme, ‘poubelliste’…. Est-ce-que le soir en nettoyant les fesses de mon bébé je suis encore ce grand avocat brillant ou juste un papa dans le vent ? Lorsque je me retrouve dans un stade de foot, suis-je toujours la directrice d’une agence de pub ou alors une fane inconditionnelle de mon équipe préférée ? Lorsque je fais mes besoins vitaux, suis-je toujours ce grand homme politique avec plein de responsabilité ou juste ….
Pour ma part, je suis très embarrassé quand on me demande ce que je suis. Il m’arrive le matin d’être moniteur de Nordic Walking pour une maison de retraite ; à midi d’être conférencier dans un banque ; l’après-midi d’avoir rendez-vous avec mon comptable en tant que chef d’entreprise, en fin d’après-midi d’être Psychothérapeute et de terminer la journée en tant qu’élève dans un cours d’improvisation théâtrale. Entre ces divers rendez-vous, je suis aussi papa de 2 ados qui se débattent entre la formation de leur cortex et leur poussées d’hormones. Donc si vous me demandez ce que je suis, ma réponse dépendra sans doute de l’heure à laquelle vous me l’a posée !

Est-ce que cela voudrait dire que nous devons revenir à ces temps anciens et caverneux ? Non ! Certainement pas car nous ne résisterions pas 5 minutes au stress que nous causerait tant d’imprévus. Mais, nous pouvons nous rapprocher un peu plus de cette présence dans ce que nous faisons. Un bon moyen d’éveiller cette conscience est de le faire en …marchant : que ce soit en randonnée, en trekking ou en Nordic Walking.

Daniel Zanin, qui est un des maîtres à penser de cette mouvance, nous apporte tout un tas d’outils pour arriver à cet état de conscience présente.
Pour moi , un des éléments clés est déjà la bonne respiration nasale qui nous vient de la marche afghane. Premier point, lorsque je suis occupé à inspirer et expirer par le nez…et bien je ne peux pas parler ! Alors bon, j’apprécie aussi que entre autre dans le Nordic Walking on valorise le côté social et communicatif, mais c’est vrai qu’un peu de silence de temps en temps c’est du repos pour les oreilles, la tête, et surtout pour le corps. Car effectivement lorsque je parle pendant une activité, je perds énormément d’énergie et je me déshydrate encore plus vite. Comme dit Daniel : la bouche c’est pour parler, boire et manger….le nez pour respirer.
Depuis que j’ai introduit la respiration nasale dans mes rencontres et cours de Nordic Walking…je me défatigue en marchant, je me revitalise !
Le fait de respirer consciemment à différents rythmes implique que je me remplis de l’air, que je me nourris de cette air qui est mon carburant, mon ‘prâna’ (dixit Daniel) pour aller plus loin sans me fatiguer.
Après vient se rajouter toute une série d’exercices qui provient aussi bien du yoga (respiration abdominale), du tai-chi (sentir le Chi, l’ancrage dans le sol), de l’expression corporelle (se faire guider en aveugle à travers la forêt par un partenaire), des sons comme des bols Kansu, voire même de la danse africaine quand je déboule une montange à toute berzingue en chantant ‘Saga Africa’ dans ma tête et en laissant mes pieds me guider en toute sécurité sur les cailloux glissants.
Grâce à l’attention que nous portons à notre rythme respiratoire, nous ne nous laissons pas emporté par cet état ‘de transe’ dont sont dépendants certains sportifs d’endurance. Nous restons vigilants, conscients, PRÉSENTS !.
Ces exercices nous permettent d’un côté de bien remplir et ressentir notre corps, mais aussi d’être aux bon endroit aux bon moment. Nous ne sommes pas un marcheur dans la forêt, mais nous devenons la marche, nous faisons partie de la forêt… du chemin… de la vie ! Nous sommes tout simplement. On pourrait presque dire : ‘je suis….donc je suis !’.
Marche Afghane et Marche Consciente me paraissent indissociables avec l’approche ‘ecosophique’ du bien-être physique et mental que nous prônons à La Maison du Bien-Être. L’engouement que nous rencontrons depuis que nous donnons des cours d’initiation et que nous avons introduit ces notions dans nos cours et rencontres de Nordic Walking prouve que nous cheminons sur la bonne voie.

Christof Grozinger

dimanche 23 novembre 2008

Toussaint 2008, Des vacances peu ordinaires pour 4 familles du Luxembourg.

Toussaint 2008, Des vacances peu ordinaires pour 4 familles du Luxembourg.

Les pieds dans le sable…la tête dans les étoiles !
En tout, 17 participants âgés de 6 à 45 ans ont choisi d’aller se ressourcer dans le désert tunisien en pratiquant divers ateliers présentés par les acteurs de La Maison du Bien-Être de Bridel. Le programme était adapté à tous les goûts : Nordic Walking et Marche afghane ; après une petite sieste des ateliers d’initiation au massage assis de tradition indienne et des cours de réflexologie plantaire. Au programme également une initiation à la percussion arabe et africaine. Mais surtout et avant tout il y avait les dunes… le sable fin couleur ocre… et les nuits étoilées ! Le campement se situant au sud de Douz en plein désert, nous étions au pied d’énormes dune avec vue sur une immense mer de vagues de sables s’étirant jusqu’à l’horizon. Le cadre était idéal et idyllique aussi bien pour les ateliers que pour les moments de rêveries et de lâcher prise. Bien loin étaient nos préoccupations quotidiennes allant même jusqu’à bouder les résultats des élections américaines.
Notre équipe locale de cuisiniers et de chameliers accompagnait nos soirées au feu de camps avec de belles ballades nomades chantées en alternance avec nos chansons allemandes, françaises et luxembourgeoises. Le campement, quoique simple, était équipé de toilette ainsi que d’une cabine de douche et offrait à chaque famille une tente berbère. Ceci dit, la plupart du temps petits et grands dormaient dehors avec une vision parabolique sur un ciel étoilé d’une clarté et d’une beauté indescriptible. L’agence ‘L’ami du Vent’ de Thionville , spécialiste dans ce type de voyage, nous a encadré de façon parfaite du début jusqu’à la fin.
Avis aux amateurs ! La Maison du Bien-Être programme deux voyages de ce type. : Pour les plus téméraires (seulement adultes) nous proposons une randonnée accompangée de Chameaux d’une semaine du 22 au 29 mars 2009 avec initiation ou perfectionnement du Nordic Walking et initiation à la Marche Afghane (max 12 participants). Et dès à présent, nous prenons aussi les préinscriptions pour le congé de Toussaint 2009 pour une semaine au campement avec divers ateliers (nombre limité à 20 participants).
Pour plus d’info et réservation contactez La Maison du Bien-être au +352-26330502 ou contact@bien-être.lu (www-bien-etre.lu)
Possibilité aussi de créer des voyages sur mesure pour entreprisses (incentive /team building) et groupes privés.

Toussaint08: Voyage 'Bien-Être Famille'; Désert Tunisien



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toussaint 2008: Désert Tunisien




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Toussiant 08: Désert Tunisien




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Les Ombres du Désert




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Toussiant 08: Désert Tunisien




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Toussaint 08: Désert Tunisien




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Le boulanger du Désert



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Toussaint 08: Désert Tunisien




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Toussaint 08: Désert Tunisien




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Toussaint 08: Désert Tunisien




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Toussaint 08: Désert Tunisien




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